La francophonie ne doit pas être seulement un prétexte à célébrer une idée, une culture, une langue. Bien au-delà des journées internationales, des mois ou des rendez-vous de la francophonie, il faut vraiment dépasser ce climat limité à l’autosatisfaction et revenir aux actions, aux réalisations, à l’audace d’être et de s’imposer. La nouvelle attractivité de la langue française et du cortège culturel qui l’accompagne, tout en s’ouvrant à la richesse culturelle du monde dans lequel nous vivons est un véritable projet culturel et social, un projet de cohésion.
La francophonie doit être comprise comme un paramètre gagnant dans tout projet de développement sans exclusion, que ce soit national ou international.
Le Québec est le parfait miroir de la résilience de notre langue, c’est aussi un creuset culturel, linguistique, historique en Amérique, de cette résurgence souhaitée.
Si les conditions sont rencontrées ici pour qu’il y ait un jour un véritable rebond, la France doit alors participer activement à cette 3e voie. Par sa présence marquée, la France et ses partenaires permettront une nouvelle cohésion internationale, le partage, la filiation, la fierté de vivre en français.
Ce sentiment d’appartenance amènera la langue française, les cultures attachées, les acquis, les souverainetés qui se sont développées au fil du temps à occuper les places qui sont celles des grands mouvements culturels et sociaux, car lorsque tout change et devient incertain, seule la liberté d’esprit subsiste.
Pour une telle présence, un tel soutien, la réalisation de cette vision, nous devons travailler à la mise en place et la croissance de ce que nous appelons à présent le Lien France, futur réseau au sein d’internet qui viendra se renforcer l’empreinte de la France dans le monde grâce aux français de l’étranger.